Visite guidée à Lille : Le vieux quartier Saint-Sauveur
Saint-Sauveur oublié
Je vous emmène à la découverte des lieux sauvegardés du vieux Saint-Sauveur, sous l’œil bienveillant d’Alexandre Desrousseaux, un enfant du quartier…
Durée de la visite : 1h30
Pour aller plus loin… un zeste de culture lilloise et sa galerie photo !
S’il est un lieu qu’il faut voir dans le quartier St Sauveur, c’est bien l’Hospice Gantois !… Pour boire un verre, y déjeuner ou juste déambuler, cet endroit hors du temps est sans doute un des plus beaux témoignages du passé lillois…
Fondé en 1462 par Jean de le Cambe (dit Gantois car originaire de Gand) pour que les plus pauvres puissent y « vivre en espoir, vivre en paix », ce lieu dégage encore aujourd’hui un grand sentiment de sérénité, notamment dans les 2 cours intérieures.
Ce joyau architectural garde le souvenir des pensionnaires et des sœurs augustines qui l’ont occupé durant 535 ans, jusqu’en 1995. En 2003, l’hospice Gantois devient un hôtel 5*, l’Hermitage Gantois, admirablement restauré et ouvert à tous.
A noter que l’Association du Musée Hospitalier Régional de Lille organise chaque mardi à 14h30 une visite guidée (voir conditions de visite), et présente également dans l’hôtel un aperçu de ses activités et de ses collections.
Quelques photos pour vous donner envie d’en voir plus, bonne visite !…
L’hôtel Hermitage Gantois, 224 rue Pierre Mauroy
Entrez… Dans le passage qui mène à la réception de l’hôtel, une jolie vue sur la cour arrière de la maison du chapelain qui jouxte la salle des malades
La chapelle et ses tableaux
Le vitrail contemporain de l’ancienne chapelle représente Jean de le Cambe présentant la maquette de son hopital au Duc de Bourgogne en 1462
Dans la cour d’honneur, des motifs religieux (ciboire et calice) et une devise : « Vivre ne puis, sans pain d’autel »
Le clocheton de la salle des malades à l’ombre de son grand voisin le beffroi
L’horloge de la cour d’honneur, arrétée en 1955 au départ des derniers pensionnaires, sous le campanile qui abrite 2 cloches
Au détour d’un couloir, un bel escalier…
Dans les couloirs autrefois parcourus par les sœurs Augustines, des expos présentent aujourd’hui des artistes contemporains
Dans la cour des sœurs, un havre de paix sous la glycine âgée de 250 ans…
Face à la cour des sœurs, une plaque mentionne les bienfaiteurs de l’hospice, des 13 lits de Jean de le Cambe, jusqu’aux 193 lits en 1900
Le bar a pris place dans la cour St Jean sous une belle verrière
